Le piège du nombrilisme

Selon Ilios Kotsou, lorsque nous sommes enfant, nous nous confondons complètement avec le monde mais sans la conscience d’être un avec lui. Au fil du temps, nous développons graduellement notre sentiment d’identité, ce qui nous amène à devenir plus égocentrique, bien que nous nous montrions quand même, heureusement, souvent généreux. Ce n’est qu’au fil du développement de notre conscience que l’on réapprend à reconnaître que l’on fait partie d’un tout plus large.

Pierre Rabhi, philosophe et agro-écologiste français, souligne que cette forme de d’élevation de notre conscience nous conduit à une forme d’humilité joyeuse et tranquille.

Les expériences réalisées sur ce sujet montrent que quand nous sommes moins nombriliste et moins absorbé et identifié à une vision réduite de nous-même, les effets sur notre vie, celle des autres et sur notre environnement sont très positifs.(étude de Leary&Guadagno,2011).

Cet « élargissement de soi » nous amène donc à nous définir en lien avec le reste du monde et non dans l’opposition ou la différenciation.

« Un être humain est une partie d’un tout que nous appellons « Univers », une partie limitée dans le temps et l’espace. Il s’expérimente lui-même, ses pensées et ses émotions comme quelque chose qui est séparé du reste, une sorte d’illusion d’optique de la conscience. Cette illusion est une sorte de prison pour nous, nous restreignant à nos désirs personnels et à l’affection de quelques personnes proches de nous. Notre tâche doit être de nous libérer nous-mêmes de cette prison en étendant notre cercle de compassion pour embrasser toutes créatures vivantes et la nature entière dans sa beauté »- Albert Einstein 1950

(Extrait tiré de l’Eloge de la lucidité- Ilios Kotsou)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

"La croissance de l'homme ne se fait pas du bas vers le haut mais de l'intérieur vers l'extérieur." Franz Kafka