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Carmen Staicu Villard
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Le courage: trait de caractère, vertu ou les deux?

Le courage: trait de caractère, vertu ou les deux?

Le courage est sans doute la qualité la plus universellement admirée. Il jouit d’un grand prestige dans toutes les sociétés à travers toutes les époques.
Partout la lâcheté est méprisée et la bravoure est estimée.
Même si le courage, qui serait la capacité de surmonter la peur, peut servir à tout, au bien comme au mal, il reste la vertu des héros.

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Appreciative Inquiry

Appreciative Inquiry: Et si pour changer vous commenciez par vous remémorer vos succès?

Méthode positive de changement largement utilisée dans les pays anglo-saxons, l’Appreciative Inquiry (exploration appréciative) a pour but de créer de nouvelles habitudes mentales qui stimulent l’innovation et la créativité.

De manière inédite, cette technique de coaching fait reposer le changement sur les expériences positives de l’organisation: il s’agit, non pas de trouver les causes du problème, mais d’enquêter sur les raisons du succès.

Ce noyau de réussite servira d’appui à l’élaboration de nouveaux projets et favorisera le changement individuel et collectif.

Les valeurs mises en oeuvre avec l’Appreicative Inquiry:

  • Il est possible aux organisations et aux personnes qui les composent de tirer parti de leurs ressources, de leur richesses passées et présentes, de leur réussites, pour se donner des projets motivants et évoluer.
  • Il est possible d’oeuvrer pour le bénéfice des activités de l’organisation et simultanément pour le bien-être de tous.
  • Il est souhaitable de miser sur la confiance accordée aux personnes qui, dans un contexte favorable, peuvent actualiser leurs aspirations à contribuer au développement collectif.
  • Il est important de valoriser les ressources des personnes de l’entreprise, de les utiliser et les accroître.
  • Il est utile de prendre appui sur l’échange et le partage comme enrichissement mutuel, facteur de motivation et de démultiplication des intelligences individuelles.
  • Il est possible de conduire des changements, non dans la compulsion ou la pression, mais avec plaisir et sérénité.

(extrait du livre « Le coaching avec la méthode Appreciative Inquiry » de Jean Pagès – fondateur de l’Institut Français d’Appreciative Inquiry)

Les 6 habitudes des Leaders qui font émerger le meilleur des autres

Les 6 habitudes des Leaders qui font émerger le meilleur des autres

1. Se focaliser sur les talents

Les bons leaders identifient les atouts de chaque membre de l’équipe et lui donne l’opportunité de les utiliser et les développer. Ils cultivent et optimisent les talents et les aptitudes des autres.

2. Faire preuve d’empathie

Savoir écouter et mettre à l’aise ses collaborateurs. Lorsqu’ils sont confrontés à des situatons émotionnelles intenses, ils écoutent avec empathie les autres personnes, ce qui fait baisser la tension et installe la sérénité.

« L’empathie conduit à une meilleure performance; c’est une énorme source de motivation » – Wellins

3. Reconnaitre le travail accompli

Les grands leaders savent faire en sorte que les membres de leur équipe se sentent bien dans leur peau surtout lorsqu’ils font face à un défi ou dans une période tendue.

4. Observer et connecter les bonnes personnes

Prendre le temps d’observer et de comprendre les personnalités de chaque membre pour connecter les bonnes personnes sur les bonnes opportunités. Ceci permet d’enclencher un cercle vertueux de motivation et développe l’énergie positive.

5. Ne pas faire du micro-management

Faire émerger le meilleur des autres c’est savoir déléguer. Le bon manager donne l’orientation générale, le but. Ensuite il laisse faire. Laisser faire en toute confiance nourrit l’état de bien-être intérieur des membres de l’équipe, nourrit la motivation et booste l’idée que chacun se fait sur sa capacité d’accomplir sa mission.

Ces leaders « demultiplicateurs » se voient comme des coachs en stimulant l’autonomie et la responsabilisation de leurs collaborateurs.

6. Créer un environnement favorable

Faire en sorte de créer les conditions nécessaires afin que les mebres de l’équipe puissent penser, parler et agir au mieux.

Les vrais leaders combinent un niveau élevé d’exigence, une grande tolérance aux erreurs et un état d’esprit optimiste, mettant l’accent sur l’apprentissage en cours de route et le plaisir.

Ils créent ainsi un espace propice à la créativité, à l’épanouissement collectif, source de la véritable prospérité.

Mes 7 clés pour construire le nouveau en suivant son élan de vie

1. Entrer en Soi 

Se connecter à son centre et trouver sa finalité, sa raison d’être. Si possible faire table rase du passé.

2. Construire sa Vision

Regarder loin devant soi en ouvrant tous les champs des possibles.

3. Cultiver Courage & Curiosité

Dépasser ses peurs et partir à la découverte de l’inconnu sans préjugés et sans scénario.

4. Apprendre des erreurs

Se donner le droit de faire des erreurs sans perdre l’enthousiasme tout en gardant le focus sur la finalité.

5. Persévérer

Toujours avancer malgré les obstacles et les critiques.

6. Maintenir une Attitude Positive

Garder l’optimisme, recycler toute difficulté en opportunité: nos faiblesses abritent nos forces.

7. Agir et Ajuster en permanence

Rester connecté à son élan. Écouter son intuition. Agir en accord avec soi-même, avec autrui et avec la réalité.

Le piège du nombrilisme

Selon Ilios Kotsou, lorsque nous sommes enfant, nous nous confondons complètement avec le monde mais sans la conscience d’être un avec lui. Au fil du temps, nous développons graduellement notre sentiment d’identité, ce qui nous amène à devenir plus égocentrique, bien que nous nous montrions quand même, heureusement, souvent généreux. Ce n’est qu’au fil du développement de notre conscience que l’on réapprend à reconnaître que l’on fait partie d’un tout plus large.

Pierre Rabhi, philosophe et agro-écologiste français, souligne que cette forme de d’élevation de notre conscience nous conduit à une forme d’humilité joyeuse et tranquille.

Les expériences réalisées sur ce sujet montrent que quand nous sommes moins nombriliste et moins absorbé et identifié à une vision réduite de nous-même, les effets sur notre vie, celle des autres et sur notre environnement sont très positifs.(étude de Leary&Guadagno,2011).

Cet « élargissement de soi » nous amène donc à nous définir en lien avec le reste du monde et non dans l’opposition ou la différenciation.

« Un être humain est une partie d’un tout que nous appellons « Univers », une partie limitée dans le temps et l’espace. Il s’expérimente lui-même, ses pensées et ses émotions comme quelque chose qui est séparé du reste, une sorte d’illusion d’optique de la conscience. Cette illusion est une sorte de prison pour nous, nous restreignant à nos désirs personnels et à l’affection de quelques personnes proches de nous. Notre tâche doit être de nous libérer nous-mêmes de cette prison en étendant notre cercle de compassion pour embrasser toutes créatures vivantes et la nature entière dans sa beauté »- Albert Einstein 1950

(Extrait tiré de l’Eloge de la lucidité- Ilios Kotsou)

Sommes-nous le jouet de notre propre esprit?

Dans quelle mesure sommes-nous capables de différencier nos jugements et interprétations des observations sur le monde qui nous entoure?

Apprendre à mieux nous connaître de l’intérieur et simplement observer nos pensées, sensations et émotions, nous permet d’acceder à plus de lucidité et de liberté dans nos actions.

Un vieil homme très pauvre vit dans un petit village avec son fils unique. Sa seule richesse est un magnifique cheval blanc. Tout le village lui conseille de le vendre:

– « Tu es si misérable, vieil homme, si tu vendais ton cheval, tu en tirerais un si bon prix que cela te permettrait de vivre décemment. »

Le vieux ne les écoute pas et, une nuit, le cheval s’enfuit.Tous les voisins s’écrient:

– « Quel malheur!Si tu nous avais écouté, tu serais riche, mais ce matin, tu n’as plus rien. »

– « Malheur ou pas, je ne sais », leur répond le vieux, « je suis né dans le creux d’une vague et connais très peu de l’étendue de l’océean. Tout ce que je sais, c’est que mon cheval n’est plus là. »

– « Le pauvre, il n’a plus toute sa tête », persiflent les villageois.

La nuit suivante, le cheval revient et ramène à sa suite douze magnifiques étalons.

– « Quel bonheur! », s’extasient les villageois, « tu avais raison d’espérer, te voilà l’homme le plus riche de la région. »

– « Bonheur ou malheur, je ne sais », répond le vieux. « Je suis né à l’ombre d’un arbre et connais si peu à la diversité de la fôret. »

– « Il est vraiment fou », se disent les villageois.

Peu de temps après, son fils unique se casse une jambe en essayant de dresser un des équidés.

– « Quel malheur, vieil homme! Maintenant que ton fils unique est handicapé, qui prendra soin de toi malgré toute ta richesse? »

– « Malheur ou bonheur, qu’en sais-je? Ce que je sais, c’est que mon fils est tombé », dit le vieux.

Au même moment, leur royaume rentre en guerre avec la contrée voisine. Tous les hommes en âge de combattre sont réquisitionnés. Tous, sauf le fils du vieux qui ne peut plus marcher sans boîter.

– « Ah, quel bonheur! » disent les femmes du village. « Tu avais raison de ne pas t’en faire, nos maris, frères et enfants partent à la guerre et tu es le seul à garder ton fils près de toi ».

– « Malheur ou bonheur, qui sait? Je suis né à l’ombre d’une colline et sais très peu de l’immensité de la montagne », dit le vieux. « Mais vous tous, êtes vraiment incorrigibles à ne pas pouvoir vous empêcher de savoir et de juger ».

Leadership sous 0°

Leçons de leadership tirées de l’extraordinaire aventure de l’expédition de Shakleton en Antarctique

Que pouvons-nous apprendre des explorateurs étant allés jusqu’au bout de la terre?

Voici les dix leçons tirées du livre de Dennis N.T.Perkins:

1. Une vision et de promptes victoires

Ne perdez jamais de vue votre but ultime et consacrez votre énergie à la poursuite de vos objectifs à court terme.

2. Le symbolisme de l’exemple personnel

Donnez vous-même l’exemple au moyen de symboles et de comportements observables et mémorables

3. L’optimisme et la réalité

Insuflez l’optimisme et l’assurance, tout en demeurant réaliste.

4. La résistance

Prenez soin de vous. Accrochez-vous et faites fi du sentiment de culpabilité

5. Le message de l’équipe

Renforcez constamment le message communiqué à l’équipe:  » Nous ne formons qu’un- nous vivrons ou mourrons ensemble »

6. Les valeurs fondamentales de l’équipe

Minimisez les différences de statut social et insistez sur le respect mutuel et la courtoisie.

7. Les conflits

Sachez maîtriser les conflits – désamorcez la colère au fur et à mesure, ralliez les dissidents et évitez les épreuves de force inutiles

8. La détente

Trouvez des raisons de célébrer et de rire

9. Les risques

Soyez prêt à prendre le Grand Risque

10. Une créativité à toute épreuve

N’abandonnez jamais, il y atoujours un autre pas à faire.

Ces dix startégies sont intimement entrelacées. Une seule et même action de leadership peut faire intervenir plusieurs stratégies, un peu à la manière de l’athlète, qui a recours à plusieurs techniques comme l’équilibre, la concenration et la relaxation dynamique pour frapper une balle ou marquer un but.

A vous de jouer!

Les cinq clés pour communiquer en pleine conscience

Je vais vous raconter une histoire vraie que j’ai lue dans un ancien numéro du National Geographic:

Nous sommes sur la banquise à la fin de l’hiver. Ce chien nommé Churchill a été attaché à un pieu sur la banquise. Son maitre a apperçu un ours affamé, tout juste sorti de l’hibernation, par la fenêtre de sa cabane. Il l’a regardé avec horreur s’approcher de son chien. Incapable de le protéger d’une mort certaine, il a pris son appareil photo et capté cette image de la scène qui se déroulait sous ses yeux.

A son grand étonnement il a vu Churchill trouver un moyen de se sortir de là. Au moment où l’ours arrivait lourdement sur lui, le chien s’est ramassé en agitant la queue. Là, malgré sa fringale, le prédateur a réagi au signal, se changeant en camarade de jeu. Après cette étreinte affectueuse le grand ours polaire s’est détourné et éloigné tranquillement.

Comment être plus authentique et efficace dans sa relation aux autres?

Communiquer sans stress et avec efficacité, même dans les situations conflictuelles, c’est possible grâce à la pleine conscience.

Par une écoute très attentive et une parole bienveillante, cette approche inspirée du bouddhisme nous détache des peurs, des projections et des pensées négatives qui sabotent habituellement nos échanges.

Les cinq clés pour communiquer en pleine conscience:

  • une présence consciente ou attentive: le corps en éveil, le coeur sensible et l’esprit ouvert- les trois composantes de notre sytème de communication
  • une écoute consciente: l’encouragement- la faculté de voir au-delà des masques pour découvrir les qualités cachées chez une personne
  • une parole consciente: la bienveillance- s’exprimer de manière à se faire entendre
  • une relation consciente: la gentillesse inconditionnelle- la voie que l’on suit tandis que les saisons de la vie passent de la solitude à l’intimité, puis reviennent à la solitude
  • une action consciente: la spontanéité qui s’acquiert quand on est ouvert, affranchi des idées préconçues et des stratégies.

Désarme l’homme en colère par l’amour.
Désarme le méchant par la bonté.
Désarme l’avare par la générosité
Désarme le menteur par la vérité.

Le Dhammapada

Vous avez dit intelligence du coeur ?

La recherche scientifique révèle qu’une intelligence réside dans le coeur et montre comment celui-ci communique avec le cerveau et le reste du corps. Lorsque l’intelligence du coeur est sollicitée, elle peut réduire la pression artérielle, améliorer le système nerveux et l’équilibre hormonal et faciliter les fonctions cérébrales.

Au-delà des démonstrations scientifiques, le coeur nous relie à une intelligence supérieure à travers un domaine intuitif où l’âme et l’humain fusionnent. Ce domaine intuitif est beaucoup plus grand que ce que la capacité perceptrice de la race humaine n’a encore été capable de saisir.

Nous pouvons développer cette capacité perceptrice en apprenant à faire ce que les sages et les philosophes nous encouragent depuis des sièces: écouter et suivre la voix du coeur. Il s’agit d’aligner l’intelligence du coeur et celle du cerveau afin que le mental, les émotions et le corps fonctionnent de façon optimale, en harmonie. En cultivant cet état d’harmonie intérieure, une plus grande sollicitude et des sentiments de compassion nous augmentons notre capacité à répondre aux nombreux défis de la vie avec aisance et assurance.

Le but est d’atteindre un degré supérieur de bien-être mental et émotionnel ainsi que d’expansion de la conscience et à ressentir une satisfaction accrue de la vie dans sa globalité.

Qu’est-ce que l’intelligence?

Depuis des décenies, les chercheurs essaient de comprendre la nature de l’intelligence. Les premiers tests de mesure du Q.I. ont été conçus, au début du vingtième siècle, afin de mesurer l’intelligence en tant que capacité cognitive et intellectuelle, et nos systèmes éducatifs ont été réglés de façon à permettre le développement des deux. Parce qu’on a trouvé que le résultat de ces tests n’augmentait pas beaucoup entre la garderie et l’age adulte, quelque fût la quantité d’éducation reçue, beaucoup d’experts en Q.I. ont déclaré que l’intelligence était héréditaire et ne pouvait être changée. Ils ont approuvé des estimations largement différents du caractère héréditaire de l’intelligence, allant de 40% à 80%.(Goleman D. Emotional Intelligence).

Les intelligences multiples

Puis, en 1985, Howard Gardner publia sa recherche sur les « intelligences multiples » dans son livre Frames of Mind, qui contestait nos idées reçues à propos de l’intelligence. Gardner détermina que l’intelligence était bien plus que le simple intellect. Il avança que le système humain avait plusieurs genres d’intelligences distincts , comme le logico-mathématique, le spatial, le musical, le corporel-kinesthésique, l’intrapersonnel (associé à la connaissance de soi) et interpersonnel (associé à la connaissance des autres). La recherche de Gardner amena beaucoup de gens à réexaminer la vision traditionnelle de l’intelligence en tant que construction unidimensionnelle et à reconsidérer les facteurs qui déterminent le succès personnel, social et professionnel (Gardner H. Frames of Mind).
Ses découvertes incitèrent les éducateurs à créer de nouveaux programmes scolaires pour aider les enfants à apprendre au moyen de leur intelligence dominante. Par exemple, les enfants dotés d’une forte intelligence corporello-kinesthésique apprennent les mathématiques en utilisant des jeux physiques et des mouvements, afin d’augmenter la capacité d’apprentissage, la compréhension et la mémorisation.

L’intelligence émotionnelle

Plus tard, au cours des années 80, John Meyer, un psychologue de l’université de New Hampshire, et Peter Salowey, de Yale, formulèrent ensemble une nouvelle théorie de « l’intelligence émotionnelle », qui donne forme à la qualité de nos relations « intrapersonnelles » et interpersonnelles. La définition de l’inteligence émotionnelle de Mayer et Salowey comprend cinq domaines: connaître ses émotions; gérer ses émotions, se motiver; reconnaître les émotions des autres; gérer ses relations.
Le développement de l’intelligence émotionnelle implique la conscience de soi, qui consiste à « prendre conscience de notre humeur et de nos pensées à propos de notre humeur » (Goleman D. Emotional Intelligence).

En 1985, Reuven Bar-On, un psychologue clinicien et professeur de médecine de l’université de Tel Aviv, à inventé l’expression « quotient émotionnel » (ou Q.E.). Bar-On consacra plus de quinze années de recherche au développement d’un test psychologique formel ayant pour but de mesurer l’intelligence émotionnelle des gens. A partir de sa recherche et de ses résultats, il résuma commue suit les qualités qui contribuent à l’intelligence émotionnelle:

« On croit que les individus ayant la plus grande intelligence émotionnelle sont ceux qui sont capables de reconnaître et d’exprimer leurs émotions, qui possèdent une vision positive d’eux-mêmes, et sont capables d’actualiser leurs capacités potentielles et de mener une vie plutôt heureuse; ils sont capables de comprendre la façon dont les autres se sentent et de créer et entretenir des relations interpersonnelles mutuellement satisfaisantes et responsables, sans devenir dépendants des autres; ils sont généralement optimistes, flexibles, réalistes et réussissent assez bien à résoudre des problèmes et à affronter le stress sans perte de contrôle ».

En 1996, Daniel Goleman publia son livre révolutionnaire L’intelligence émotionnelle. Sa recherche exhaustive confirmait que le succès , dans la vie, est davantage fondé sur notre habilité à gérer nos émotions que sur notre capacité intellectuelle, et qu’un manque de succès est le plus souvent dû à notre mauvaise gestion des émotions. Sa recherche permet d’expliquer pourquoi de nombreux individus dotés d’un Q.I. élevé échouent, tandis que d’autre ayant un Q.I. modeste remportent un succès exceptionnel. Selon Goleman, la bonne nouvelle, concernant l’intelligence émotionnelle, c’est que, à la difference du Q.I., elle peut être développée et augmentée tout au long de la vie.

Alors, à présent, avez- vous envie d’apprendre à écouter et à suivre votre intelligence du coeur?

La nuit du storytelling

Le pêcheur et le banquier

Un banquier d’investissement américain en vacances dans un petit village du Mexique admirait un pêcheur local en train de débarquer sa pêche du jour.

Il le complimenta et lui demanda combien de temps il avait mis pour attraper les quelques magnifiques poissons qu’il avait ramenés.

Le pêcheur répondit : « pas bien longtemps. »

Le banquier demanda alors : « pourquoi n’êtes- vous donc pas resté plus longtemps, pour pêcher davantage de poissons? »

« Avec tout cela, j’ai largement de quoi nourrir ma famille », répliqua le pêcheur

« Mais, que faites-vous donc le reste de votre temps ? », insista le banquier

« Je me lève assez tard, je pêche un peu, je joue avec mes enfants, je prends le temps pour déjeuner, je fais la sieste et je vais au village tous les soirs pour prendre un verre et jouer de la guitare avec mes amis. J’ai vraiment une vie bien remplie. »

Le banquier s’exclama : « Vous savez, j’ai un MBA de Harvard, et je peux vous aider. Vous devriez pêcher plus longtemps et vous acheter un bateau plus grand. Embaucher d’autre pêcheurs, augmenter les prises et avec les recettes vous acheter toute une flotte de bateaux de pêche que vous allez piloter. Vous pourrez alors vous passer d’intermédiaire et vendre directement à l’usine de transformation des produits de la pêche, même avoir votre propre usine de transformation. Vous quitterez le village pour aller vivre à Mexico City, voire Los Angeles ou New York. Je peux vous expliquer comment ça marche.»

« Hmmm, je vois,…combien de temps ça va prendre tout ça ? » demanda le pêcheur 

« Quinze ou peut- être 20 ans. »

« Et après ? » demanda le pêcheur

Le banquier se mit à rire en lui faisant comprendre que le meilleur était encore à venir: « au moment venu  vous introduirez votre entreprise en Bourse. Ensuite vous vendrez vos actions et vous gagnerez des millions ! »

« Des millions….et après ? »

« Après…vous prendrez votre retraite dans un petit village au Mexique. Vous serez tranquille, vous dormirez tard, vous jouerez avec vos petits-enfants, vous ferez la sieste, vous sortirez avec vos amis. », répliqua le banquier.

« Mais…pourquoi faire tout ça puisque je l’ai déjà ?

Le storytelling appliqué aux entreprises.

Il s’agit de mettre en récit vos messages de communication pour faire connaître une marque ou un projet, faire adhérer les parties prenantes et agir sur leur comportements. Parce qu’une histoire, à la différence d’une information présentée de façon purement rationnelle et froide, mêle raison et émotion.

La mise en récit permet aux parties prenantes de comprendre le sens général du ou des messages, de mieux les retenir et de s’en faire les porte-parole vis- à- vis de leur entourage. C’est une communication incarnée, sensible, qui donne aussi bien à à voir qu’à entendre, à toucher, à sentir et à goûter! C’est ce couple émotion-raison qui fait toute la différence avec une communication purement descriptive et rationnelle.

Mieux réussir avec un coach

Article Portail PME de la Confédération Suisse

De plus en plus d’entrepreneurs font appel aux services d’un coach personnel pour booster leur carrière. Le stress et la surdose d’informations alimentent ce marché en pleine croissance.

Aux oubliettes l’association spontanée du mot “coach” au monde des sportifs! Aujourd’hui, employés, cadres et entrepreneurs – voire même célibataires et propriétaires de chiens – peuvent recourir à un professionnel du coaching pour les aider dans leur quotidien. “En anglais, “coach” signifie “une diligence”, un véhicule qui permet d’accompagner quelqu’un d’un endroit à un autre, note Bettina Court, cofondatrice de la société Developing Talent, dans le magazine L’Hebdo. La mission d’un coach est exactement celle-ci: accompagner son client vers un objectif, en l’encourageant à trouver par lui-même des solutions pour mener à bien ce processus.”

En vogue depuis des années dans les pays anglosaxons, le coaching s’est désormais implanté en Suisse: pour résoudre un problème personnel (manque de confiance en soi) ou encore professionnel (mauvaise organisation au travail ou nouveau challenge), on accède très rapidement sur l’internet à des dizaines de sites de coachs prêts à intervenir. Associations, instituts de formation et ateliers de coaching foisonnent également. L’instance la plus connue – et reconnue – au niveau mondial est l’International Coach Federation (ICF), qui depuis 1994 forme et accrédite des coachs. Ses membres sont passés de 6’000 à 19’000 entre 2003 et 2012.

L’explosion de l’offre répond à une demande en hausse. “Tous les recours à des relations d’aide augmentent dans notre société, constate Nicolas Chauvet, coach et président de SR Coach, association qui regroupe près de 80 membres en Suisse romande. L’une des raisons principales dans le secteur professionnel est clairement la pression croissante à laquelle les employés doivent faire face. Les licenciements et le redoublement des exigences créent un besoin de soutien tant chez les gens qui partent que chez ceux qui restent.”

Les entreprises représentent d’ailleurs les principaux clients des coachs. Banques, sociétés d’audit, multinationales et organisations humanitaires prévoient régulièrement des séances de coaching pour leurs collaborateurs. Le Comité international de la Croix-Rouge, par exemple, a engagé l’an dernier 15 coachs pour travailler sur le développement personnel de 600 de ses cadres. Coût de l’opération: CHF 700’000. Un luxe? “Un cadre qui dysfonctionne, qu’il faut licencier, puis remplacer, coûte à une entreprise de 1,5 à 3 fois son salaire annuel, estime Nicolas Chauvet. Pour CHF 10’000 à 15’000, un coach peut lui redonner confiance et revaloriser ses compétences.”

“Offrir les services d’un coach est une approche plus humaine que le licenciement, ajoute Jean-Stéphane Szijarto, cofondateur de la société Developing Talent. Cette démarche envoie un signal positif aux autres collaborateurs: “Si vous avez des difficultés, nous vous soutiendrons.” » Selon une enquête de l’association SR Coach, le tarif facturé par un coach à une entreprise s’élève en moyenne à CHF 250 de l’heure – alors que pour un privé, le prix est environ de CHF 130.

Un coach peut-il être comparé à un psychologue? “L’approche est totalement différente, précise Nicolas Chauvet. Contrairement à une psychothérapie, le coaching ne vise pas à régler des problèmes de fond, mais à atteindre des objectifs ponctuels et précis. Une relation de coaching ne dure jamais plus d’une année.” Le coaching séduit par son habile manière de se vendre: tout est orienté “positif”: on est un “client”, – et non pas un “patient” -, qui se prend en main et qui affronte ses difficultés. Le vocabulaire qui s’y rattache regorge d’optimisme: réussite, amélioration, ressources personnelles ou encore solutions. Une étude de l’ICF montre que la majorité (41%) des coachés ont entre 36 et 45 ans. Et les résultats semblent satisfaire: 68% des coachés estiment ne pas perdre leur investissement.

Fabian Echeverria, directeur de création au sein d’une agence de communication lausannoise, ne regrette pas la quinzaine de séances suivies l’an dernier. “Je commençais un travail dans une société où j’allais m’occuper d’une équipe plus importante, raconte-t-il. J’ai ressenti le besoin de faire un bilan de mes compétences, afin de mieux connaître mes capacités, et ainsi, de mieux les exploiter.” Pour lui, cette manière “de se mettre à l’écoute de ses émotions, dans le but de trouver des solutions pragmatiques”, portera certainement ses fruits au sein de son équipe.

La parabole de l’aigle

D’après James Aggrey.

Il était une fois un homme, qui, se promenant dans la forêt, découvrit un jeune aigle. Il le ramena chez lui et le plaça dans la basse-cour où il apprit bientôt à manger le grain des poulets et à se comporter comme eux. Un jour, un naturaliste qui passait par là demanda au propriétaire comment un aigle, oiseau royal, pouvait être enfermé dans la basse-cour avec les poulets.

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